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Clara Royer
Clara Royer, 29 ans, signe ici son premier roman. Elle a longtemps vécu en Europe centrale.
Diffusion : CDE/SODIS.
En librairie le 7 Avril 2011
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ISBN:
2-36371-000-0
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Format:
12,5 x 18,5
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Page:
292pp.
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Prix:
18.9 €
« Les histoires des vraies gens, on ne devrait pas les raconter autant à la légère. » S’il y a bien une chose dont Ethel ne doute pas, c’est qu’elle est juive. Jusqu’au jour où Côme, son ami chercheur, lui montre en passant la photographie d’une adolescente disparue en 1944. Ethel y reconnaît sa grand-mère, Marie, mais non la croix bien chrétienne qui pend à son cou. Pourquoi sa merveilleuse grand-mère lui aurait-elle menti sur ses origines ? Le désarroi de la jeune femme est d’autant plus fort que Marie, frappée d’Alzheimer, ne peut plus s’expliquer. Sous le choc, Ethel décide de mener l’enquête à la place de Côme. Une imposture qu’elle regrettera amèrement en découvrant ce que dissimule celle de Marie. Un récit sous haute tension et magistralement orchestré.
Diffusion CDE/SODIS
Salon du livre de Trouville
Retrouvez Clara Royer au Salon du Livre de Trouville le 11 novembre
Le Point
"Csillag" : Je est une autre
Radio de la Communauté Juive
Ecoutez Clara Royer sur Radio de la Communauté Juive
La Lucarne
Rencontre avec Clara Royer le 23 juin 2011
Le Monde des Livres
"J'écris par fidélité à la petite fille que j'étais"
Le Monde des Livres
Csillag", de Clara Royer : enquête sur fond d'Alzheimer et de judaïté
La Croix
Le voyage d'Ethel
Actualité juive
Csillag : un livre beau et émouvant
Point de vue
Csillag : une histoire vraie
Printemps du Livre de Cassis
Csillag, une quête identitaire
France Culture
Csillag ou la judéité de Clara Royer
Un Livre un jour
Clara Royer répond à Olivier Barrot
Retrouvez Clara Royer au Salon du Livre de Trouville le 11 novembre
Clara Royer signera Csillag au Salon du Livre de Trouville le 11 novembre. A cette occasion, elle participera à la table-ronde "spécial premier roman" de 15h à 15h30, animée par le journaliste Jacques Perrotte ( FR3 Normandie).
Pour en savoir plus : http://www.trouvillesurmer.org/images/catalogue2011def.pdf
Csillag, roman de Clara Royer (Pierre-Guillaume de Roux, 2011)
"Csillag" : Je est une autre
Puzzle. En hongrois, on prononce «tchillag». «Etoile», mais aussi «mon trésor», « mon ange »... Mon étoile jaune ? C'est ce que croyait Ethel, au surnom légué par Marie, sa grand-mère juive hongroise adorée, barde de la légende familiale. Alors, cette photo dénichée par Côme, un ami chercheur ? Cette fillette qui ressemble à Marie mais il suffirait de lui poser la question si Alzheimer ne l'avait pas enfermée. Ethel enquête seule, reconstituant l'histoire
d'une petite fille qui a choisi la sienne et le puzzle de sa propre identité.
«Marie la juive, la tête dans un four! Un four de cuisine1. Il y avait de quoi hurler de rire et de chagrin. »
«Je défais l'élastique, je glisse mes doigts dans le petit bout de cheveux libérés. Puis je passe les poils doux de la brosse sur sa chevelure clairsemée de poussin. Je ne les passe que sur les mèches blond pâle en évitant le crâne rose, ça me dégoûte. »
«Notre mere avait été tuée pendant l'exode. (...) En plus du sang, son oeil avait roulé hors de
l'orbite et tout était carbonisé... Mais Marie, elle a rien dit. Elle a retourné notre mère, face contre le sol, elle a déplié son bras et elle a lissé ses cheveux. »
CLAIRE MEYNIAL
Csillag, roman de Clara Royer (Pierre-Guillaume de Roux, 2011)
Ecoutez Clara Royer sur Radio de la Communauté Juive
Caroline Gutmann-Berline a reçu Clara Royer au sujet de son premier roman Csillag dans "Postface" sur RCJ mardi 5 juillet de 23 heures 30 à 0 heure.
Csillag, roman de Clara Royer (Pierre-Guillaume, 2011)
Rencontre avec Clara Royer le 23 juin 2011
La librairie La Lucarne
3 Rue Volontaires - 75015.
vous invite à rencontrer Clara Royer
pour Csillag, son premier roman
le jeudi 23 Juin de 18 h 30 à 20 h 30.
"J'écris par fidélité à la petite fille que j'étais"
Elle parle vite, et pourtant détache chaque mot, très précisément. Elle ne marque un temps d'arrêt qu'à bout de souffle, nous laisse poser une question, puis enchaîne encore une fois à toute vitesse. Clara Royer, 29 ans, est très sûre d'elle - ou pas du tout. Mais la jeune écrivain ne laisse pas le temps d'y réfléchir : elle est déjà passée du coq à l'âne (et retour), il faut suivre. Elle admet : "Si vous me posiez ces questions par écrit, j'y répondrais plus directement." Et ajoute rapidement : "Je suis très angoissée." Son premier roman, Csillag, très maîtrisé de bout en bout, possède cependant une écriture très sûre, lui. Une plume qui n'hésite pas.
Au commencement, au début des années 2000, une nouvelle, qui prend le contre-pied "d'une certaine littérature qui a été à la mode, en Europe, qu'il s'agisse de témoignages ou de romans". Quand d'autres se rendent compte sur le tard qu'ils sont juifs ("un phénomène quasi sociologique, en Europe de l'Est"), l'auteure imagine une héroïne, Ethel, qui découvre que ses racines ne sont pas juives et hongroises comme elle l'avait toujours cru. Ethel n'est plus tout à fait Ethel. Ni Clara Royer, d'ailleurs, malgré les origines hongroises de "la branche maternelle". Les premiers romans ne donnent pas toujours dans la confession ou l'autofiction, ce qui n'est pas plus mal.
A entendre la jeune écrivain, cela tient en partie au mouvement de l'écriture : "Il faut s'isoler. On rentre en soi pour en sortir, et tendre un bras en direction d'un lecteur." L'histoire de son manuscrit se confond d'ailleurs avec une sortie de soi. Après la nouvelle, elle achève une première version longue, envoyée à une dizaine d'éditeurs : sans résultat. "J'ai fait une petite déprime et je suis partie à Budapest", concède-t-elle. Elle ne revient à son roman que trois ans plus tard, et déconstruit son personnage principal : "Ethel était une intellectuelle, naïve et pas désagréable, comme une version sympathique de moi-même." Aujourd'hui, "tout ce qu'il reste de Clara Royer", c'est une passante (un "effet hitchcockien") dans un coin de paragraphe : "La vision d'une fille en rouge avec des mules, et un air de mépris parisien insupportable."
"Une littérature parlée"
"Je croyais que j'écrivais vite, j'ai découvert malgré moi que non", lâche Clara Royer avec ironie. Se relire comme si on était son propre lecteur ("un qui me ressemble, c'est logique"), émanciper le personnage de son auteur ("ne pas la faire parler comme moi"), chasser des obsessions ("certains mots qui reviennent tout le temps") - puis trouver "sa voix d'écrivain". Le chemin est celui d'une épuration, d'une "simplification". D'une rupture avec des "passages obligés", comme des "descriptions un peu trop propres". Saisissant que son vrai style se trouve dans ses dialogues plus que dans son récit, elle lisse son roman dans un sens plus oral ("mais littéraire") - et miraculeusement, elle fait un sort à tout ce qui lui paraissait "académique". En cherchant un instant ses mots, elle évoque "une littérature parlée".
La fiction est un besoin chez Clara Royer, mais "le besoin ne suffit pas". Avant Csillag, elle se considérait "écrivant" bien plus qu'écrivain : "J'ai toujours écrit à l'horizon d'autres écrivains, que j'admire, et c'était impossible jusqu'à aujourd'hui d'imaginer partager ce mot avec eux." Trajet classique : des poèmes de l'enfance aux journaux intimes de l'adolescence, puis des romans "trop compliqués", "voire ridicules", que l'on n'envoie pas : "Je crois à la nécessité d'un mauvais roman, ou de plusieurs, qu'il faut brûler." Après, on s'améliore. "Aujourd'hui, j'ai le sentiment d'écrire par fidélité à la petite fille que j'étais, qui inventait des histoires. De mes 8 ans à aujourd'hui, c'est mon unique fil rouge." La petite fille a beaucoup progressé.
Deux préoccupations reviennent chez elle : les personnages et la langue. Aux premiers, donner une consistance, une existence propre et une façon de parler. En ce qui concerne la seconde, "aboutir à des phrases qui ont un rythme propre, qui ne boitent pas". Elle répète : "Qui ne claudiquent pas." Elle prend un exemple, puis un autre. Elle enlèverait un mot ici - ou là. Retrancher, enlever, épurer. Clara Royer avoue avoir lu son roman une ou deux fois à voix haute ("mais pas depuis sa publication, même en silence"). Elle précise en riant : "Rien de flaubertien là-dedans, je ne gueule pas, je ne vais pas dans la forêt." Elle procède "phrase à phrase", sans trop se soucier d'architecture "ou de plan". Juste de rythme et d'équilibre.
"Vous y croyez, vous ?"
Alors qu'elle rédige sa thèse à Budapest, elle devient traductrice de hongrois. Elle rencontre ainsi son éditeur : "Je lui ai envoyé une lettre pour lui proposer un auteur, Karoly Pap. Et quand il a accepté, j'ai attendu une bonne année avant de lui dire que j'écrivais - pour ne pas tout mélanger." Elle n'a pas encore retouché à son roman, c'est le moment. Accepté en juillet 2009, le livre patiente, le temps de la création d'une nouvelle maison d'édition dont elle est le premier titre. La suite, elle prétend s'en moquer : "Un livre, cela peut vivre quinze vies que je ne maîtrise pas, dormir trois ans, et même si on en vend peu, cela n'empêche pas que quelqu'un le lise et soit touché."
Clara Royer a reçu des coups de téléphone de lecteurs, des Hongrois de Paris intrigués par l'histoire d'Ethel : "Vous y croyez, vous ?", s'amuse-t-elle. Avec le même ravissement faussement naïf, elle raconte qu'elle a vu une femme acheter son roman : "Je me suis planquée." Le terme est révélateur. Car si elle affirme avoir appris que ce n'est pas grave de dire "des conneries ou des gros mots", on devine qu'elle choisit ses mots. Comme lorsqu'elle écrit. Elle cherche à conclure : "C'est un premier roman, il n'y a pas d'enjeu, je suis encore dans la cour de récréation, moi." Elle se risque : "Même les critiques me font plaisir." Puis s'arrête, épuisée : "J'écris pour des lecteurs. Pas pour des gens, pour des lecteurs."
NILS C. AHL
Csillag, roman de Clara Royer (Pierre-Guillaume de Roux, 2011)
Csillag", de Clara Royer : enquête sur fond d'Alzheimer et de judaïté
De deux choses l'une. Ou bien le titre du premier livre de Clara Royer intrigue parce que l'on est magyarophone (Csillag signifie en effet "étoile" en hongrois, ou, dans un sens figuré, "csillagom", "mon trésor", "mon ange"), ou bien il accroche l'oeil parce que l'on n'y comprend pas grand-chose. On demanderait volontiers comment cela se prononce.
On est perdu, curieux. Un peu comme Ethel, le personnage principal, quand elle devine que l'histoire juive et hongroise de sa grand-mère est inventée. Enquête sur fond d'Alzheimer et de judaïté féminine, Csillag surprend par sa maîtrise et sa maturité.
Certes, on trouve parfois à ce roman quelques longueurs, quelques complaisances qu'on voudrait attribuer à la jeunesse de son auteur. Et pourtant. A l'examen, la construction est d'une rare sobriété, le style taillé comme un arbuste à la fin de l'hiver. On n'y retrancherait rien. Et certainement pas cette écriture fragile, entre la langue parlée et un extrême raffinement littéraire, qui évoque plutôt les écrivains français du début de XXe siècle que les contemporains de l'Europe centrale. Ni la cruauté de la narration, parfois, qui s'amuse manifestement de ses personnages. Leur distribue quelques coups de ridicule bien sentis. Elle est joueuse, Clara Royer. Sincère, aussi. Et l'on veut croire que ce faux détachement est la marque d'un écrivain qui vient de découvrir la réalité de ses dons. Elle n'est pas la seule.
NILS C. AHL
Le Monde des Livres 16 juin 2011
Csillag, roman de Clara Royer
(Pierre-Guillaume de Roux, 2011)
Le voyage d'Ethel
L’un des premiers livres publiés dans une nouvelle maison, les Éditions Pierre Guillaume de Roux, écrit par une jeune normalienne de 29 ans, porte les traces des blessures de l'Histoire dans une mémoire familiale. Ethel, l'héroïne de ce roman au titre étrange - un mot hongrois signifiant « l'étoile » mais aussi « mon ange », « mon trésor » -, appartientà la troisième génération des victimes du nazisme La seconde, celle des enfants de déportés, souffrit du silence des parents, du non-dit qui entoura longtemps les persécutions Le récit de la Shoah, ce sont les petits-enfants qui l'ont reçu en héritage Ce qui était pour Georges Perec absence, disparition, interrogation, est pour la jeune Ethel, dessinatrice, l'étoffe même de son identité, construite à partir de la culture juive qu'elle a reçue et intégrée à son identité profonde par amour pour Marie, sa grand-mère maternelle. Cette vieille dame atteinte par la maladie d'Alzheimer est l'être qu'elle aime plus que tout autre, plus que son ami Côrne, chercheur en histoire sociale, plus que ses parents, à présent divorcés. De son père, elle a reçu le catholicisme, ou plutôt ses traditions, réduites à des rituels communautaires, et sa mère, juive, avait voulu oublier la religion de ses ancêtres. Ethel s'était, un temps, efforcée de croire en Jésus-Christ et puis, déçue par son entourage qui ne lui proposait qu'un rigorisme un peu vide, elle a finalement construit sa personnalité sur le judaïsme Son identité, elle l'a élaborée grâce à Marie, qui reconstitue pour elle l'histoire de leur « famille juive, hongroise, exotique et unique », avec, dans le récit, des lacunes et quelques mystères « Je suis devenue le parfait produit de Marie. Une juive sans religion, sans Israël, sans errance. Plus besoin de croire en rien. Plus besoin de faire partie de quoi que ce soit, ça ne nous valait que le droit d'être mis en poussière » Mais cette appartenance au judaïsme vole en éclats lorsque, dans les dossiers de disparitions d'enfants qu'étudiés Côme, elle reconnaît, sur la photo d'une adolescente introuvable depuis 1944, cette grand-mère qui semblait veiller à l'orée de son histoire, gardienne de sa judéité. La très jeune fille, qui s'appelle Marie elle aussi, mais porte à son cou une croix, est donc chrétienne. Peut-on construire une vie, une identité sur un mensonge, ce qu'Ethel considère comme une imposture ? La narration se déploie autour d'une double enquête : l'une est presque policière par ses modalités et son rythme, l'investigation d'Ethel auprès des éventuels témoins de l'époque, sur les traces d'une aïeule qui se disait juive et hongroise et n'était peut-être rien de tout cela. L'autre est un voyage à l'intérieur de son moi qu'elle perçoit en morceaux et souhaiterait reconstruire, à l'intérieur d'une mémoire perdue, celle de sa grand-mère, cousue peut-être de falsifications, d'emprunts, de fabulations, mais qu'elle a transmises à sa petite-fille.
Le dénouement de l'enquête sur les traces matérielles d'une fillette disparue contient aussi la fin de l'interrogation d'Ethel sur son identité véritable et une méditation sur l'essence même de sa judéité. Cette essence passe par un retour aux sources, une compréhension de ce miracle que constitua, au siècle dernier et durant quelques décennies, la Mitteleuropa. Cette révélation de la greffe - évidente- du christianisme sur le judaisme, c'est un très vieux survivant de cette civilisation détruite qui la fait à Ethel apprentie détective Et dans cette figure malicieuse, énigmatique et rayonnante de l'ancienne Autriche-Hongrie, on croît reconnaître un de ses derniers représentants, récemment disparu, le journaliste et écrivain François Fejto.
La fiction, mieux qu'un document, restitue le passé.
FRANGINE DE MARTINOIR
Csillag, de Clara Royer (Pierre-Guillaume de Roux, 2011)
Csillag : un livre beau et émouvant
Imaginez, vous qui vous savez juif, vous qui étiez nourri de chants juifs, de récits de persécutions et de déportations, vous à qui votre grand-mère a raconté comment, petite fille, elle a dû fuir sa Hongrie natale avec sa mère et son petit frère - imaginez qu'un jour vous apprenez que tout cela est faux. Que votre grand-mère est chrétienne et qu'elle n'a jamais vécu en Hongrie. C'est ce qu'il arrive à Ethel; la jeune héroïne de "Csillag" ("étoile" en hongrois) quand elle tombe par hasard, dans des archives d'enfants disparus, sur une photo de sa grand-mère portant un collier orné d'une croix. Le monde s'écroule. Elle qui se savait et se sentait juive. S'en targuait même parfois. Mais pourquoi ? Pourquoi sa grand-mère, sa Marie adorée, lui a-t-elle menti ? Ne pouvant plus le lui demander - Marie étant à jamais délestée de ses souvenirs par la maladie d'Azheimer-, Ethel va mener seule son enquête afin de trouver la vérité et, par là même, de se retrouver elle-même. "Csillag" est une histoire de femmes, qui traverse plusieurs générations, de la grand-mère à la petite-fille en passant par la mère, et finalement par celle qui détient la clef de l'énigme. Ce premier roman de Clara Royer nous tient en haleine du début jusqu'à la fin, tel un roman policier, et l'on constate avec soulagement en refermant ce livre beau et émouvant que l'identité n'est pas une question simpliste, de sang ou d'origine.
GILBERT GABBAY
Csillag, de Clara Royer (Pierre-Guillaume de Roux, 2011)
Csillag : une histoire vraie
Trente ans qu on le connaît, qu on le suit de maison en maison l'éditeur Pierre Guillaume de Roux vient enfin de fonder une maison à son nom. II proposera une quinzaine d’ouvrages par an essais recueils dédiés à l'Histoire littérature française italienne et hongroise.
Parmi les nouveautés ce premier roman met en scène un jeu de miroirs trouble entre deux femmes rescapées de la Shoah. L’une, Marie, n a rien transmis de ses origines juives hongroises à une descendance pourtant curieuse De l'autre on ignore tout Ethel, la petite fille de Marie percera son identité après la découverte d'une photo de sa grand-mère, enfant portant bizarrement un crucifix autour du cou. S’improvise une enquête invoquant l'Histoire dans ses sombres détails et la psychologie dans toute sa complexité Un roman pareil à une fresque, avec ses zones d’ombre et ses nuances infinies.
E DEL V.
Csillag, de Clara Royer (Pierre-Guillaume de Roux, 2011)
Csillag, une quête identitaire
Clara Royer, auteur de Csillag aux éditions Pierre-Guillaume de Roux, est l'invitée de Serge Koster et d'Antoine Spire au Printemps du Livre de Cassis du 30 avril 2011 aux côtés d'Hélène Lenoir et de Jean-Paul Enthoven.
Csillag ou la judéité de Clara Royer
Olivier Germain-Thomas reçoit Clara Royer à For intérieur pendant 58 minutes à propos de Csillag, son premier roman publié aux éditions Pierre-Guillaume de Roux.
Un entretien sur l'identité et la transmission.
Clara Royer répond à Olivier Barrot
Olivier Barrot reçoit Clara Royer dans son émission Un livre un jour à propos de Csillag, son premier roman publié aux éditions Pierre-Guillaume de Roux.